Un clou chasse l'autre.
Brantôme se sert de ce proverbe dans l'occasion suivante, qui en explique parfaitement le sens : « J'ai ouï dire, et je le tiens de bon lieu, que lorsque François Ier eut laissé madame de Chateaubriand, sa maîtresse fort favorite, pour prendre madame d'Etampes, ainsi qu'un clou chasse l'autre, madame d'Etampes pria le roi de retirer de ladite dame de Chateaubriand tous les plus beaux joyaux qu'il lui avait donnés, non pour le prix et la valeur, car pour lors les pierreries n'avaient pas la vogue qu'elles ont eue depuis, mais pour l'amour des belles devises qui y étaient mises engravées et empreintes, lesquelles la reine de Navarre, sa sœur, avait faites et composées, car elle était très bonne maîtresse.» Clavus clavum trudit, disent les Latins.
HISTOIRE GÉNÉRALE DES PROVERBES T1 C. De Méry 1828
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire