Néarque entre dans la chambré des députés avec le désir bien prononcé de n'écouter que la voix de sa conscience, et de défendre, en dépit de toutes les séductions d'un parti quelconque, les intérêts de ses commettants. Néarque n'en sort pas comme il y était entré. Il y a dans le monde des considérations majeures auxquelles la tête la plus forte et l'âme la mieux cuirassée ne sauraient résister. Tout se réunit contre lui pour triompher de ses résistances. Néarque a de l'ambition, de la vanité, une femme qui le pousse, des enfants qui le pressent, des parents qui l'obsèdent, des supérieurs puissants à qui il doit obéissance, et des amis généreux auxquels il doit protection.
HISTOIRE GÉNÉRALE DES PROVERBES T1 C. De Méry 1828
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