Septem convivium, novem convicium
C'est le sentiment de Marcus Varron, qui ne veut pas que le nombre des convives excède celui des Muses, ni qu'il soit au-dessous de celui des Grâces. Vénus réclamerait contre cette prétention, malgré l'adage numero impari gaudet. En effet, la confusion règne dans une table trop nombreuse ; chacun ne pouvant s'entretenir qu'avec son voisin, cela fait un murmure continu et un mélange de voix discordant. Le sage ne peut placer son mot ni retrouver une pensée, et, comme le disait fort bien, dans un repas, le fameux Montmaur, impatienté du bruit confus des voix, tandis qu'on ne devait entendre que le mouvement des mâchoires et le cliquetis des dents :
Taisez-vous donc, Messieurs, on ne sait ce qu'on mange.
HISTOIRE GÉNÉRALE DES PROVERBES T1 C. De Mery 1828
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