Iro pauperior
Irus était un pauvre de l'île d'Ithaque, qui était à la suite des amants de Pénélope et qui se trouvait probablement le jouet de leurs caprices. Par opposition on disaitCrœso ditior, plus riche que Crésus, roi de Lydie, qui possédait d'immenses richesses. Les poètes se sont souvent servi de ces deux comparaisons proverbiales.
1° Ovide dit, liv. III, élég. VII, vers 42 :
Irus et est subito qui modo Crœsus erat
« De Crésus il devient Irus » vers qui peut admirablement bien s'appliquer à tous ces spéculateurs de bourse, qui aujourd'hui nagent dans l'opulence, et le lendemain se trouvent réduits, par l'effet de ce jeu infernal, à la plus affreuse misère. 2° Properce s'exprime ainsi, élég. IV, liv. III :
Non distat Crœsus ab Iro
« Il n'y a qu'un pas de la richesse à la pauvreté. »
HISTOIRE GÉNÉRALE DES PROVERBES T1 C. De Mery 1828
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