Non de gustibus disputandum.
Cela est vrai à la lettre. Les Hottentots et les Lapons hument avec un plaisir délicieux l'odeur fétide des corps en putréfaction, et se lavent le visage et les mains avec de l'urine corrompue. Les gourmets, chez la plupart des restaurateurs de Paris, dévorent la viande faisandée, c'est-à-dire pourrie. Ce proverbe n'est pas applicable en matière de littérature. Car, comme le dit fort bien La Bruyère, il y a un bon et un mauvais goût, et l'on dispute des goûts avec fondement. HISTOIRE GÉNÉRALE DES PROVERBES T1 C. De Méry 1828
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